Attention, fragile. WhatsApp a beau compter 2 milliards d’utilisateurs, Facebook, son propriétaire, prend d’incroyables précautions pour les préserver. Mark Zuckerberg, directeur du réseau social, a pour habitude de bouleverser régulièrement Facebook en modifiant l’affichage, le type de contenu proposé et les algorithmes qui font tourner la plateforme. Avec WhatsApp, rien de tout cela. Son propriétaire affiche une prudence impressionnante pour ne surtout pas froisser ses utilisateurs et casser une acquisition qui lui a tout de même coûté 22 milliards de dollars en 2014.
A priori, Facebook n’est pas encore rentré dans ses frais. Mais par toutes petites touches, il tente de monétiser WhatsApp, comme il l’a encore dévoilé la semaine passée. «Encore», car c’est presque devenu classique de la part du réseau social: faire des annonces régulières mais très vagues, sans détails géographiques ni prix. Bref, sans prendre le moindre risque.
La semaine passée, Facebook a ainsi annoncé de nouvelles possibilités pour les entreprises qui utilisent WhatsApp pour communiquer avec leurs clients. Ces entreprises pourront non seulement leur envoyer des catalogues numériques, mais en plus vendre directement, via la plateforme de messagerie, des articles. Dans une vidéo promotionnelle, on voit ainsi une femme commander et payer un canapé pour son futur restaurant. WhatsApp pourra aussi stocker des données pour ses clients entreprises et devrait augmenter ses tarifs pour celles-ci.
L'idée de la publicité abandonnée
Ces annonces très vagues ne sont pas à sous-estimer. En Suisse et en Occident, communiquer avec une entreprise via WhatsApp est très rare et semble incongru. En Asie ou en Amérique du Sud, c’est au contraire devenu un canal de communication de plus en plus utilisé; aujourd’hui, plus de 175 millions de personnes interagissent avec des commerces ainsi chaque jour. Dans certains cas, WhatsApp fait payer au commerçant quelques centimes, ou des fractions de centimes – aucun chiffre n’a jamais été dévoilé – ces interactions. En augmentant progressivement ces commissions, le réseau social va petit à petit accroître ses revenus.
L’idée, un temps évoquée, d’afficher de la publicité dans les «statuts» de WhatsApp, semble abandonnée. Trop risqué, estime Facebook, qui décidément traite cette messagerie de manière particulière – et c’est tant mieux pour ses utilisateurs.
Author: Matthew Miller
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